La vie est la vie, mais on la voit rarement de cette façon. Vous voyez la vie comme vous voulez la voir et comme vous voulez qu’elle soit, mais pas comme elle est. Vous connaissez la vérité parce que vous y êtes confrontés chaque jour et que chaque jour est rempli d’une inspiration et d’une expiration, d’une expansion et d’une contraction. La vie, c’est les deux, et c’est tout. Ce sont les hauts et les bas, mais aussi les retournements de situation. Ce sont les levers et les couchers de soleil, les moments de joie extatique et de profonde tristesse. La vie est simplement la vie pendant que vous dépensez votre énergie à la transformer en ce qu’elle n’est pas.
Vous voulez les hauts parce qu’ils vous font du bien et se sentir bien c’est bien. Il y a du bonheur et de la facilité lorsque vous êtes au sommet de la vague. Le corps se sent flottant et léger. Il y a un sentiment de facilité parce qu’il n’y a pas de résistance à ce qui est ; vous flottez sans effort sur cette vague avec une vue complète de l’horizon et donc, dans votre zone de confort contrôlé.
Si vous restez sur cette même vague assez longtemps, ce qui ne représente que quelques secondes, elle va plonger et vous aussi. Le creux est la contraction, le mouvement vers l’intérieur. Cela fait partie du cycle de la montée et de la descente, des hauts et des bas, du travail et de la culture. Si vous flottez SUR la vague et non AVEC elle, le creux se heurtera à votre résistance. La résistance consomme de l’énergie et la perte d’énergie crée de la souffrance. Devenez cette vague en vous déplaçant avec son flux, en montant pour respirer et en descendant pour découvrir.
Parfois, on a l’impression que le rythme de la vie, comme celui de l’océan, ne correspond pas au vôtre et en fait, vous avez raison, ce n’est pas le cas. De votre point de vue, la vie doit changer et parce qu’elle ne le fait pas, vous essayez de forcer sa cadence à être quelque chose qu’elle n’est pas. Ce n’est pas le flux de la vie qui doit être changé et arrêté mais c’est votre flux et vous qui devez vous adapter à ce qui est.
Se concentrer sur la volonté de changer la vie deviendra une excuse pour ne pas faire votre travail de transformation. Il y aura toujours une autre vague.
Au lieu de cela, pouvez-vous permettre à la vie d’être et la laisser faire son travail comme l’océan fait le sien ? En permettant, vous pouvez vous déplacer vers l’intérieur et adapter votre biorythme de minute en minute à la cadence de la vie.
Utilisez l’expansion d’être au sommet de la vague pour gagner en confiance et en force, récolter les fruits de vos efforts, voir la vie dans son ensemble, vous souvenir de la joie d’être soutenu par quelque chose de plus grand que vous, plus grand que la vie et être reconnaissant.
Utilisez la contraction et le creux pour vous intérioriser, vous calmer et écouter vos besoins, vos émotions et vos désirs. Utilisez la chute pour vous demander ce qui en vous a besoin d’être soigné. Où puis-je appliquer un travail de transformation pour évoluer ?
Et n’oubliez pas que le flux et le reflux continuent de s’écouler. La vie n’a pas besoin de votre aide pour se transformer, mais vous avez besoin de la vie pour vous aider à vous transformer.
Life is life but rarely do you see it this way. You see life the way you want to see it and how you want it to be and not how it is. You know the truth because you are faced with it every day and every day is filled with an inhale and an exhale and an expansion and a contraction. Life is both, and, it is everything. It’s the ups and downs and the all-arounds too. It is the sunrises and the sunsets and moments of ecstatic joy and profound sadness. Life is just living life whilst you expend your energy making it what it is not.
You want the ups because they feel good and feeling good is good. There is happiness and ease when you are on top of the wave. The body feels buoyant and light. There is a sense of ease because there is no resistance to what is; you are floating effortlessly ON that wave with a full view of the horizon and thus, in your zone of controlled comfort.
If you stay ON that same wave long enough, which is just seconds, she will dip and so will you. The dipping is the contraction, the moving inward. It’s part of the cycle of the rise and fall, the ups and the downs, the labour and the cultivation. If you are floating ON the wave and not WITH it, the dip will be met with your resistance. Resistance consumes energy and energy loss creates suffering. Become that wave by moving with its flow, bobbing up for breath and down for discovery.
Sometimes it feels like life’s rhythm, like that of the ocean, doesn’t match yours and in fact, you are right, it doesn’t. From your perspective, life needs to change and because it doesn’t you attempt to force its cadence to be something it is not. It’s not life’s flow that needs to be changed and stopped but it’s your flow and you that need to adapt to what is.
Focusing on wanting to change life will become an excuse for not doing your transformative work. There will always be another wave.
Instead, can you allow life to be and let it do its thing as the ocean does hers? By allowing, you can move inward and match your minute-to-minute biorhythm to meet life’s cadence.
Use the expansion of being on top of the wave to gain confidence and strength, reap the gains of your efforts, see the bigger picture of life, remember the joy of being supported by something larger than you, larger than life and be grateful.
Use the contraction and dipping to move inwards, get quiet and listen to your needs, emotions and desires. Use the fall to ask yourself what inside you needs tending to? Where can I apply transformative work to evolve?
And remember, both the ebb and the flow continue to flow.
Life does not need your help transforming but you need life to help you transform.