Peu de temps après avoir commencé à pratiquer le yoga, j’ai passé un été à rendre visite à mes parents à Flagstaff, en Arizona. Comme l’Amérique est connue comme l’une des meccas mondiales pour le yoga, j’étais déterminé à être sur mon tapis autant que possible. Je partage mon temps entre famille et yoga. À mesure que le mois d’août approchait, les occasions de pratiquer devenaient de plus en
Le cours de vinyasa du mercredi matin que j’ai vénéré a été annulé. Déçu, je me suis inscrit à un cours communautaire gratuit offert au YMCA local.
Habillé du dernier pantalon de yoga et haut assortis, mon tapis collant était coincé sous mon bras, je suis entré (tard) dans une salle moquette pleine d’une dizaine de personnes. En déroulant fièrement mon tapis rose sur le tapis taché, j’ai remarqué que mon tapis était le seul. La majorité des étudiants étaient allongés d’une façon désorganisée troublante, soit directement sur le tapis, soit une serviette en lambeaux et, habillés dans leur tenue de jour – jeans, robes et shorts !
Une femme de la fin des années 60 avec des poils de sel et de poivre décoiffés s’est assise au milieu de la pièce avec son chien ébranlé dormant à ses côtés; parfois grattant ses piqûres de puces. Je voulais partir. Je l’aurais fait si je n’avais pas été foré sur la courtoisie commune d’être un adulte responsable.
Sur mon dos, un million de pensées jugées polluaient les coins de mon esprit alors que j’approfondissais ma respiration. J’ai eu assez d’années de yoga (2 au total) pour savoir ce qui était du yoga et ce qui ne l’était pas. J’ai attendu impatiemment les salutations du soleil, les chiens face vers le bas et les cobras à venir. Ils ne l’ont jamais fait. Nous avons exploré 2 pseudo postures couchées en 75 minutes ! Ce n’était pas du yoga !
Alors que le cours prenait fin, je suis tombé dans un état de rêve et mon esprit a baissé. Ce moment charnière est tombé comme une bombe épiphanique. J’ai humblement prédit que cette classe deviendrait l’un de mes cours de yogique expérimental les plus mémorables où mon ego était en morceaux.
Qu’est-ce que j’ai appris ?
J’ai appris que les attentes serrées créent de la déception. J’ai appris qu’à chaque fois que je dis JE SAIS, je ferme la porte pour entendre, apprendre et grandir. J’ai appris que quand je pense être un expert, je rate l’occasion de vivre l' »entre les lignes », les nuances subtiles qui se cachent derrière le connu.
J’ai appris qu’un livre n’est pas toujours tel qu’il se lit et que les apparences peuvent être surprenantes trompeuses. J’ai appris que l’imprévu révèle l’inattendu et l’inattendue pourrait être l’or. J’ai appris que je jugeais ce qui était hors de ma zone de confort.
J’ai appris que chaque mouvement, même les soi-disant inventés, autrefois couplé au souffle et à la conscience est toujours du yoga. J’ai appris que les aspects physiques de toute posture sont secondaires au sentiment intérieur de l’exploration.
J’ai appris qu’un esprit débutant est un esprit présent, un esprit ouvert et réceptif. J’ai appris que le yoga, comme la vie, est un voyage imprévisible, en perpétuel changement, expérimental et expérimental.
A beginners mind is often underrated
Not long after I began practising yoga, I spent a summer visiting my parents in Flagstaff, Arizona. As America is known as one of the world’s meccas for yoga, I was determined to be on my mat as much as possible. I split my time between family and yoga. As August neared, the opportunities to practice became more and more scarce.
Wednesday mornings’ vinyasa class that I highly revered, was cancelled. Disappointed, I signed up for a free community class offered at the local YMCA.
Dressed in the latest matching yoga pants and top, my sticky mat tucked under my arm, I entered (late) a carpeted room full of a dozen people. As I proudly unrolled my pink mat onto the stained carpet, I noticed my mat was the only one. The majority of the students were lying down in a disturbing disorganised fashion, either directly on the carpet or a tattered towel and, dressed in their day attire – jeans, dresses and shorts!
A woman in her late 60’s with dishevelled salt and pepper hair sat in the middle of the room with her scruffy dog sleeping by her side; occasionally scratching his flea bites. I wanted to leave. I would have if I hadn’t been drilled on the common courtesies of being a responsible adult.
On my back, a million judgemental thoughts polluted the corners of my mind as I deepened my breath. I had enough years of yoga (2 in total) to know what was yoga and what was not. I impatiently waited for the sun salutations, the downward-facing dogs and the cobras to come. They never did. We explored 2 pseudo supine postures in 75 minutes! This was not yoga!
As the class came to an end, I slipped into a dreamy state and my mind dropped. That pivotal moment dropped like an epiphanic bomb. I humbly foretold that this class would become one of my most memorable experiential yogic classes where my ego was shattered to bits.
What did I learn?
I learnt that tightly held expectations create disappointment. I learnt that every time I say I KNOW I close the door to hearing, learning and growing. I learnt that when I think I’m an expert I miss the opportunity to experience the »in between the lines », the subtle nuances that hide behind the known.
I learnt that a book is not always as it reads and that appearances can be surprising deceiving. I learnt that the unexpected reveals the unexpected and the unexpected might be the gold. I learnt that I judged what was out of my comfort zone.
I learnt that every movement, even the so-called invented ones, once coupled with breath and consciousness is still yoga. I learnt that the physical aspects of any posture are secondary to the inner feeling of exploration.
I learnt that a beginners mind is a present mind, an open and receptive mind. I learnt that yoga, like life, is an unpredictable, everchanging, experimental, experiential journey.